New Album Out !

Clip "Fast Lane"

In Tears.

tour

28/04 16:15 Tournez la meule, Neuchâtel
18/05 18:00 Corbak festival, La Chaux-du-milieu
29/06 20:00 En pleine nature, Champagne
05/07 20:00 TBA, Etoy
Pop Solaire "Bande de sauvages"

Medias

About

Imaginez...

Vous êtes dans une jungle, mystérieuse et luxuriante, emplie de plantes et d'animaux exotiques et colorés. Vous ne saisissez pas tout immédiatement, tout est nouveau, mais le spectacle est enchanteur. C'est un peu ça, In Trees. Une jungle sonore foisonnante dans laquelle on souhaite rapidement se fondre.

Le quartet nous emmène à la découverte tantôt de la danse délicate des phasmes sur une feuille de papayer, tantôt du combat dantesque des éléphants. La jungle d'In Trees est électrique : la guitare de Sylvain Bach et les claviers de Jérôme Jeanrenaud ronronnent ou feulent, se lissent ou s'hérissent au gré des ambiances, tandis que les fûts de Manuel Linder nous entraînent dans une transe toute chamanique. La voix chaude de Pauline Maurer achève de nous envoûter.

Mais attention, la jungle d'In Trees est artisanale, cousue main, garantie sans additif ni produits de synthèse. Tout est joué et chanté live, à l'ancienne pourrait-on dire, par les quatre musiciens.

Euh, une jungle sonore, électrique et artisanale, ça existe vraiment, ça ?

Ben oui, la preuve avec In Trees...

Pauline Maurer, Sylvain Bach, Manuel Linder, Jérôme Jeanrenaud

Contact booking : cvrinprod, www.cvrin.com

Bande de Sauvages

La musique composée par les membres d’in Trees. pour « Bande de Sauvages » est un voyage émotionnel intense.

L’instrumentation volontairement limitée dans sa consommation d’énergie, sa taille et donc dans son amplification ne se prive tout de même pas de sons électriques voir synthétiques. La forme reste résolument celle de chansons pop. Les influences stylistiques sont si nombreuses pourtant que certains ont déjà parlé de post pop.

Dès les premières notes du concert l’atmosphère change. C’est comme sortir de la voiture en arrivant à la campagne après avoir arrêté la clim et le moteur. Le bruit s’arrête et soudain laisse la place à un foisonnement de sons délicats. Le vent dans l’herbe, le bruissement des arbres, les stridulations d'insectes, le chant des oiseaux. Les chansons parlent de cette nature qui semble inéluctablement devoir changer mais qui reste encore un refuge face à la folle course effrénée de notre monde. Les mélodies sont ciselées délicatement. Les harmonies parfois empreintes de mélancolie se veulent néanmoins solaires à l’image de l’énergie qui est utilisée pour les amplifier. Les rythmes s’entremêlent comme dans un organisme vivant. Quelque soit la complexité l’ensemble reste harmonieux. Mais si un grain de sable se glisse dans les rouages tout peu s’emballer. On pleure, on danse, on regarde les nuages passer et les étoiles briller couché dans l’herbe, on rit, on sourit. Le voyage continue.

Soudain survient un orage, une décharge énergétique nécessaire à libérer une tension accumulée trop longtemps. La musique se déchaine. Les rythmes enragés soutiennent des cris de rage. La basse gronde comme le tonnerre. L’électricité nourrit un solo de guitare qui tranche dans l’air à coup d’éclairs. La tempête nous offre parfois des cadeaux. Un arc-en-ciel apparaît, un pont vers les rêves. Mais on sait bien depuis le temps qu’on ne trouvera pas de trésor à ses pieds. On aimerait pourtant continuer d’y croire. On préférerait continuer d’y croire. Croire que ce rêve va continuer. Devrons-nous nous battre pour cela? La voix se fait implorante, lancinante. On cède.

Le trésor est là sous nos yeux et c’est à nous d’en prendre soin.

Comme après la pluie revient le beau temps, après les larmes revient la joie. Les dernières chansons nous rappellent que tout est déjà là. Et qu’il ne nous reste qu’à continuer de l’aimer ce monde, cette nature à laquelle nous appartenons.